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Religious icons and paintings inside an Orthodox curch in Greece.jpg

À noter

  1. Il n'y aura pas de Divine Liturgie le dimanche 10 septembre 2023.

  2. Il y aura une Divine Liturgie le jeudi 14 septembre à 6h pm pour l'exaltation de la Sainte Croix.

Découvrez ici les évènements importants du mois de septembre 2023

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Nativité de la Mère de Dieu

Vendredi 8 septembre 2023

Par Père Noël Tanazacq

La Nativité de Marie, fille unique de ses pieux parents, les « justes » Joachim et Anne, est la 1ère fête de la rentrée liturgique. Et il est heureux que cette nouvelle année liturgique, qui coïncide avec la rentrée des classes, commence par une naissance, qui est par nature pleine d’espérance.

Marie, la toute-sainte Vierge et Mère de Dieu, n’est pas seulement la plus grande de toutes les femmes, et de tous les êtres humains, mais elle est encore la plus grande de toutes les créatures, « plus vénérable que les Chérubins et incomparablement plus glorieuse que les Séraphins », car ce n’est pas seulement la grâce divine  qu’elle a porté en elle, comme cela est la vocation des anges, mais  Celui qui est la source de la grâce, Dieu Lui-même, le Fils de Dieu incarné, Jésus-Christ, l’Un de la Divine Trinité. « Mystère étrange », comme disent les textes liturgiques : Marie est un mystère que l’intelligence humaine ne peut pas comprendre.

D’ailleurs, son nom résume sa personne et son destin : « Marie » est le décalque araméen d’une expression égyptienne, qui signifie « l’amante de la lumière », que nous pourrions interpréter  comme « l’Amoureuse de Dieu ». Elle a accompli le dessein de Dieu pour la Femme : enfanter son Fils unique – selon la chair – c’est-à-dire accomplir l’incarnation du Verbe. Ève, notre Mère primordiale, ne l’a pas fait, car sa naïveté a ouvert la porte de son cœur à Satan, ce qui était un adultère spirituel par rapport à Dieu[1].  C’est pourquoi Marie est appelée « Nouvelle Ève » : elle a racheté Ève.

Curieusement, Marie n’apparaît dans l’Évangile qu’à partir de l’Annonciation, au début de l’évangile selon saint Luc (1/26-38), et l’Évangile ne nous dit rien d’elle, pas même le nom de ses parents ! Tout ce que nous savons sur elle vient de la Tradition, et en particulier d’un évangile apocryphe, le proto-évangile de saint Jacques, qui est un apocryphe de grande valeur, d’un bon niveau. Cela n’est pas surprenant, car les quatre évangiles canoniques sont « l’Évangile du Christ », qui est une synthèse de l’enseignement et des œuvres du Christ, centrée sur sa personne. Cela ne vaut pas que pour Marie (par exemple, nous ne savons pratiquement rien sur les douze apôtres).

C’est cet évangile, non canonique, qui nous révèle les parents de Marie, Joachim et Anne, qui étaient des justes, âgés et stériles, comme la plupart des patriarches et justes de l’Ancienne Alliance. Ils se désolaient de ne pas pouvoir engendrer, non pas par manque de « confort personnel », ni de réussite sociale, mais parce qu’ils ne pouvaient pas contribuer à l’engendrement du Messie, et donc n’étaient pas agréables à Dieu. Saint Joachim  partit jeûner au désert pendant 40 jours, tandis que sainte Anne gémissait devant Dieu. Le Seigneur entendit leurs cris et leur promit une conception, représentée iconographiquement par une embrassade magnifique. 9 mois après, Marie naissait : c’est ce que nous allons fêter. 

 

Dans le développement des rites de l’Église, tout sera centré d’abord sur le Christ, sa mission sotériologique (salvatrice) et son enseignement. Mais évidemment, lorsqu’on fêtera les grands événements de la vie du Christ, Marie y aura sa place, notamment pour la conception du Christ (l’Annonciation), sa Naissance (Noël), sa Présentation au Temple (Sainte-Rencontre), et un peu pour sa Crucifixion (Vendredi saint).

 

En fait le culte de Marie, en tant que tel, n’apparaîtra qu’après le concile d’Éphèse (en 431, 3ème concile œcuménique), parce que ce dernier confirmera, au plan universel, le titre que lui décernait l’Eglise d’Alexandrie de « Mère de Dieu » (« Théotokos »). C’est surtout après Éphèse  que l’on donnera le nom de sainte Marie, ou Notre Dame, à de nombreuses cathédrales ou église paroissiales. Et, comme ces fêtes de Marie n’avaient pas de source évangélique, on se basera sur les noms de dédicaces d’églises, dont les anniversaires deviendront des fêtes, d’abord locales, puis universelles.

 

C’est le cas pour la fête de la Nativité de Marie. Elle est d’origine jérusalémite, comme de nombreuses fêtes. C’était, à l’origine,  l’anniversaire de la dédicace de l’église qui avait été construite à l’emplacement de la piscine probatique (Béthesda), au Nord du Temple, et dédiée à sainte Anne, parce que la Tradition y situait la maison de Joachim et Anne (et donc de Marie). Cette fête fut introduite très tôt en Gaule, au début du 5ème s, par Saint Maurille d’ Angers [4]: selon la Tradition, la Mère de Dieu lui apparut et lui demanda d’instituer cette fête, ce qu’il fit (d’où son nom de « Notre Dame angevine »). Elle fut introduite seulement au 6ème s. à Constantinople, puis au 7ème s. à Rome. Elle est la première fête de l’année liturgique orientale, qui commence le 1er septembre (en Occident, l’année liturgique commence le 1er dimanche de l’Avent, à la mi-novembre). Elle a une caractéristique assez rare : la grande antienne des vêpres occidentales (qui encadre le Magnificat) est identique au tropaire oriental de la fête, c’est-à-dire qu’en fait, l’Orient et l’Occident ont le même hymne. C’est une mémoire vivante de l’Église indivise du 1er millénaire, un signe de l’unité de l’Église et de la compénétration des rites.

 

Cette fête ne fait pas doublon avec celle de la Conception de Marie car leurs significations sont différentes : une conception est une promesse, un espoir (mais on ne sait jamais si elle va aboutir),  tandis qu’une naissance est une réalité tangible: lorsque l’enfant est là, tout est possible.

Lorsque l’évêque Jean de Saint-Denis restaura une année liturgique de rite occidental, basée sur la liturgie de  l’ancien rite des Gaules, au sein de l’Orthodoxie, il prit bien soin de conserver le tropaire byzantin comme hymne de la fête[8], conformément à la tradition occidentale. Mais il ajouta la lecture de la péricope du proto-évangile concernant la fête[9], parce qu’elle est notre unique source, lue avant l’épître, en tant que témoignage de la Tradition (comme on le fait par ailleurs lorsqu’on lit la vie des saints, ou des extraits de Pères de l’Église). Cela permet au peuple royal de connaître cette tradition.

 

Source: sagesse-orthodoxe.fr

 

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Exaltation de la Sainte Croix

Jeudi 14 septembre 2023

Aussi appelée « exaltation de la précieuse et vivifiante Croix », « fête de l’élévation de la Croix », cette fête orthodoxe met en lumière la Croix Glorieuse, celle sur laquelle Jésus-Christ a été crucifié. L’ exaltation de la Sainte Croix a pour but d’honorer et d’élever la Croix et d’inlassablement chanter la victoire du Christ sur le péché et sur la mort.

Selon la tradition, après la crucifixion, les trois croix (la Croix sainte du Christ et les croix des deux brigands) furent enterrées par les Juifs et perdues. Les orthodoxes reconnaissent la découverte originelle de la sainte croix en 326 par Sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin 1er.

Après avoir consacré une partie de sa vie à la recherche de la vraie croix, elle l’aurait finalement trouvée, enfouie près du mont Golgotha. A son côté, se trouvaient deux autres croix. Elle fut capable de discerner le bois saint par les miracles qu’il opérait. Des clous furent également découverts, reconnus comme étant ceux servant au supplice de Jésus-Christ.

L’empereur Constantin fit alors construire une basilique sur ce lieu présumé du tombeau du Christ : la basilique du Saint-Sépulcre. L’église, hébergeant une partie de la sainte croix, fut consacrée neuf ans plus tard, en 335. Deux jours de célébration se succédèrent. La consécration de la Basilique eut lieu le 13 Septembre et la relique de la Croix fut présentée à l’adoration des fidèles le 14 Septembre.

L’empereur Constantin 1er ordonna alors qu’une célébration soit faite chaque année, le 14 Septembre, pour exalter la Croix, c‘est-à-dire l’élever solennellement devant le peuple. Il rappelait la vision qu’il avait eue sur le champ de bataille lorsqu’un ange lui était apparu portant la croix et lui disant « par ce signe, tu vaincras ». Par ce symbole, il célébrait l’empire Chrétien, qu’il avait créé après sa vision.

Une nouvelle signification symbolique y fut ajouté lorsque la relique, dérobée par les Perses, fut reconquise et libérée en 630. Cette fête fut très célébrée en Orient dès le 7ème siècle et introduite à Rome par le pape Serge 1er (autour de 700).

Des vêpres sont célébrées la veille de la fête. Selon les pratiques, la cérémonie diffère mais il y a fréquemment une période de jeûne observé, la présentation de la Croix aux fidèles pour qu’ils puissent venir la vénérer puis son exaltation au cours d’une cérémonie. Il peut également y avoir de grands feux de joie, commémorant les feux grâce auxquels Sainte Hélène aurait découvert la Croix et prévenu son fils de sa découverte.

Source: https://histoires-de-cultes.fr/fete-religieuse/exaltation-sainte-croix-fete-orthodoxe-post-biblique/

Church ,morning service, a candle flame lights the cross.jpg

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Image de Timothy Hales Bennett
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