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Note pour Dimanche 24 Décembre

Dimanche 24 décembre

29e dimanche après la Pentecôte

Dimanche avant la Nativité, Veille de la Nativité

Divine Liturgie à 10h

Épître : Heb. 11:9-10, 17-23, 32-40

Évangile : Mat. 1:1-25

La Liturgie sera suivie d’agapes

Vêpres à 14h

Les vêpres seront présidées par Mgr Irénée

Lectures : 

Genése 1:1-13    

Nombres 24:2-3, 5-9, 17-18

Michée 4:6-7, 5:2-4

Isaïe 11:1-10

Jérémie 3:35-4:4

Daniel 2:31-36,44-45

Isaïe 9:6-7

Isaïe 7:10-16, 8:1-4,9-10   

Epître : Gal 3:15-22

Évangile : Luc 2,1-20

Note pour Lundi 25 Décembre

Lundi 25 Décembre

Nativité selon la chair de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ 

Adoration des Rois Mages Melchior, Gaspard et Balthazar

Commémoration des bergers de Bethléem qui gardaient leurs troupeaux et allèrent voir le Seigneur

Divine Liturgie selon St Basile à 10h

Lectures :

Épître : Gal 4:4-7

Évangile : Mat 2:1-12

Découvrez ici les évènements importants du mois de décembre 2023

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Conception de la Très Sainte Mère de Dieu

Samedi 9 décembre 2023

Selon le dessein éternel de Dieu, qui voulait se préparer une demeure très pure pour s’incarner et résider parmi les hommes, Joachim et Anne avaient été empêchés d’engendrer une progéniture. Parvenus tous deux à un âge avancé et restés stériles, comme la nature humaine courbée et desséchée sous le poids du péché et de la mort, ils ne cessaient cependant de supplier Dieu de les délivrer de leur opprobre. Le temps de la préparation voulue par le Seigneur étant accompli, Il envoya l’Archange Gabriel à Joachim, retiré sur une montagne, et à Anne, pleurant son malheur dans son jardin, pour leur annoncer qu’allaient bientôt s’accomplir par eux les prophéties de jadis, et qu’une enfant leur naîtrait, destinée à devenir la véritable Arche de la nouvelle Alliance, l’Échelle divine, le Buisson non consumé, la Montagne non entaillée, le Temple vivant où allait habiter le Verbe de Dieu. En ce jour, par la conception de sainte Anne, c’est la stérilité de toute la nature humaine, séparée de Dieu par la mort, qui prend fin, et par l’enfantement surnaturel de celle qui était restée stérile jusqu’à l’âge où les femmes ne peuvent plus porter de fruit, Dieu annonçait et confirmait le miracle plus étonnant de la conception sans semence et de l’enfantement immaculé du Christ dans le sein de la Très Sainte Vierge et Mère de Dieu. Bien qu’elle fût née par une intervention miraculeuse de Dieu, la sainte Vierge Marie fut cependant conçue par l’union de l’homme et de la femme, selon les lois de notre nature humaine déchue et soumise à la mort et à la corruption depuis le péché d’Adam (Gn 3, 16). Vase d’élection, Écrin précieux préparé par Dieu depuis l’origine des siècles, elle est certes la représentante la plus pure et la plus parfaite de l’humanité, mais elle n’a pas été toutefois mise à part de notre héritage commun et des conséquences du péché de nos premiers parents . Tout comme il convenait que le Christ, en son Incarnation, se rendît semblable aux hommes en tout hormis le péché, afin de les délivrer de la mort par sa mort volontaire (cf. Hb 2, 14), de même il fallait que sa Mère, dans le sein de laquelle le Verbe de Dieu allait s’unir à la nature humaine, fût en tout point semblable à nous, soumise à la mort et à la corruption, de peur que le Salut et la Rédemption ne nous concernent pas pleinement, nous tous fils d’Adam. La Mère de Dieu a été élue et choisie entre toutes les femmes, non pas de manière arbitraire, mais parce que Dieu vit à l’avance qu’elle saurait préserver et garder parfaitement sa pureté pour être digne de Le recevoir. Conçue et née comme nous tous, elle a été jugée digne de devenir la Mère du Fils de Dieu selon la chair et notre mère à tous selon l’esprit d’adoption. Tendre et compatissante, elle peut ainsi intercéder pour nous auprès de son Fils, pour qu’il nous prenne en pitié. Tout comme le Seigneur Jésus-Christ fut le fruit de sa virginité, la sainte Mère de Dieu fut, quant à elle, le fruit de la chasteté de Joachim et Anne. Et c’est en suivant cette voie de la pureté que nous aussi, moines et chastes couples chrétiens, feront naître et grandir en nous le Christ Sauveur.

 

 

 

Source: tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras

Nativité du Seigneur

Lundi 25 décembre 2023

25 décembre. La Nativité du Christ. La fête de l’Incarnation. L’événement absolu. Dieu, notre Dieu, naît de la Vierge. Au fond et au cœur de la création cosmique, la chair devient le lieu de l’incréé. Et le vrai temple sur terre, c’est désormais le corps de l’homme.  » Pourquoi cet étonnement, Marie, chantons-nous aux matines de Noël ? C’est que, dit-elle, j’enfante dans le temps un Fils intemporel  » et ailleurs :  » Celui que nul espace ne contient, comment peut-il être contenu dans un sein et celui qui repose dans le sein paternel, comment une Mère le tient dans ses bras ? Lui seul le sait, il l’a voulu ; tel a été son suprême dessein.  »​

 

25 décembre. Dans son désir de compléter par notre humanité le monde d’en-haut, le Christ est né en deux natures, homme et Dieu. Ces choses-là ne sont pas pour nous une Révélation nouvelle. Elles nous ont été dites dès le commencement :  » Dieu se fait homme, affirme Grégoire de Nazianze, et s’unit de substances contraires, la chair et l’esprit. L’esprit divinise ; la chair est divinisée Étrange union, étonnant mélange ! Il est et il vient à naître. II n’est pas créé et Il se fait créature… Il enrichit et il devient pauvre. Il prend la misère de ma chair afin de m’enrichir de sa divinité. « ​

 

25 décembre. Dans la crèche où Il est couché, nous voyons Dieu anéantir pour un temps sa gloire afin que chacun de nous puisse accéder à sa divinité. La crèche ! Que de pauvreté et de détresse totale n’exprime-t-elle pas avant de devenir le lieu où les anges apparurent et que désigna l’étoile ? La crèche : déjà elle nous rappelle la tombe de Jésus, qui verra la fin de sa vie et de son œuvre avant d’être le lieu de son triomphe final.

 

25 décembre. Ce n’est pas pour nous chrétiens une Révélation nouvelle. Mais ce qui pourrait, pour nous, redevenir nouveau, c’est l’attention spéciale que nous devrions donner à certains aspects de la vérité éternelle. Le divin Enfant emmailloté, dans la grotte de Bethléem, c’est déjà la projection vers sa passion et sa résurrection. Au milieu de tous les fastes que nous déployons pour fêter  » le Noël des marchands de toutes sortes  » , où plaçons-nous dans nos cœurs la grande interrogation de l’Évangile :  » Mais qui d’autre que le Messie peut naître dans une tombe ? « .​

 

25 décembre. Là où se déploie l’espérance, la vraie foi ne devrait pas connaître de repos. Tout homme qui espère en Christ ne peut plus prendre son parti de la réalité telle que notre siècle veut qu’elle soit. Pour former les  » cieux nouveaux et la terre nouvelle  » que nous promet le livre de l’Apocalypse (21,1), il faut planter en nous l’écharde du refus de s’installer dans la chair du présent de ce monde toujours inaccompli jusqu’au grand accomplissement de toutes les promesses de Dieu : Il prend notre chair afin de sauver l’image que nous avons reçue et que nous n’avons pas gardée à cause de la chute originelle de nos premiers parents. Autrement dit, Il prend notre chair pour à nouveau l’immortaliser.

 

​25 décembre. Source de la Lumière qui ne s’éteint jamais pour nous les greffés en Christ par le baptême ; devenir de toute l’humanité et dont nous portons la  » responsabilité de l’espérance  » (1 Pierre, 3,15).25 décembre. Avec ce jour commence pour la communauté chrétienne sa véritable mission  » à cause de l’espérance et de la résurrection des morts  » (Actes 23,6). C’est précisément à partir de cela, à savoir de notre inconséquence par rapport à notre vocation, que nous risquons d’être mis en accusation au sein d’une civilisation où la technique et les idéologies signifient massivement l’absence de Dieu.​

 

25 décembre. Dieu nous cherche. Quelle profusion de bonté ! Elle nous fait soudain vibrer d’une plénitude où enfin est brisée notre indifférence et où, au lieu de l’aliénation sociale qui ne tend que vers une autre, bien plus radicale, la mort, nous pressentons l’éternité dans l’expérience de l’Amour, qui n’est autre que Jésus.25 décembre. Pour nous donner le meilleur, Il se charge du pire.  » Geste plus divin qu’autrefois, dit encore Grégoire de Nazianze… Quel homme de sens ne le trouverait sublime ? « . Que Sa grâce infinie vous accompagne tout au long de l’année nouvelle, vous guidant sans cesse vers la voie de toute œuvre bonne, agréable à Ses yeux.  

 

Source: STEPHANOS, métropolite de Tallinn et de toute l’Estonie, décembre 1997​

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Image de Timothy Hales Bennett
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