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Dimanche de tous les Saints

Dimanche 7 juillet 2023

La fidélité extraordinaire 

Nous fêtons tous ceux qui se sont unis à Dieu jusqu’à devenir rayonnants de sa sainteté par la puissance du Saint-Esprit. Nous les célébrons parce que leurs vies sont des icônes vivantes de ce que signifie pour un être humain participer à la nature divine par la grâce. Beaucoup ont enduré d’horribles tortures jusqu’à la mort parce qu’ils refusaient de renier le Christ. D’autres se sont privés de nourriture, certains ont accepté les insultes et les abus tout en pardonnant à leurs bourreaux. Les martyrs et les confesseurs refusent de nier l’existence de Dieu, indépendamment des sévices physiques dont ils sont victimes.

La fidélité ordinaire

Nous pouvons également nous demander si nous reconnaissons Dieu chaque jour dans nos vies, devant nos amis. Nous pensons peut-être que la vraie fidélité doit être spectaculaire. La plupart d’entre nous a du mal à être fidèle même dans ses épreuves de chaque jour. Or nous pouvons nous unir au Christ dans les défis les plus courants auxquels nous sommes confrontés. La sainteté ne se produit pas uniquement dans les quatre murs de l’église ou de manière dramatique. Si nous voulons suivre le Christ, nous pouvons également apprendre à voir les possibilités infinies proposées par le saint Esprit dans notre vie quotidienne.  Nous pouvons apprendre à faire de petits sacrifices, de petits dons de soi, et un jour nous aurons peut-être la force d’en faire de plus grands.

La fidélité en amour et en amitié

Il n’y a rien de mal, bien sûr, à aimer nos parents ou nos enfants ! Mais si nous voulons devenir rayonnants de la sainteté de Dieu, il est essentiel de n’avoir qu’un seul Dieu et de le garder au premier plan. Nous devons nous rappeler que nos parents, nos enfants sont des dons de Dieu. Son amour est le fondement de tout amour. Dieu est notre Père et nous sommes fils et filles de Dieu avant tout. Dieu nous confie les uns aux autres pour que nous prenions soin les uns des autres mais sans jamais oublier que sans Dieu, il n’y a ni parents, ni enfants. De même, nous avons des amis qui ne partagent pas notre foi. Il n’est pas question de les condamner, mais nous devons résister à la faiblesse de cacher notre foi, dans ce que nous disons et faisons, afin d’obtenir leur amitié. Nous pouvons être fiers de Dieu, ne pas avoir honte de dire que nous croyons en lui, que nous prions, que nous allons à l’église, qu’Il est notre meilleur ami.

Fidèles est notre nom

Les fidèles sont ceux qui, incorporés au Christ par le Baptême, sont établis membres du Peuple de Dieu : une seule et même famille. Lorsque nous consacrons notre temps, notre énergie et notre attention à servir le Christ, son Église et notre prochain, en qui Il est présent, nous exerçons notre rôle de fidèle. Même lorsque nous le faisons de manière apparemment ordinaire, c’est ainsi que, nous aussi, nous pouvons rejoindre ce grand nuage de témoins qui sont devenus rayonnants de la sainteté de notre Seigneur. Rien de dramatique ni de spectaculaire n’est requis, mais seulement une fidélité sincère à Dieu et à ses commandements.

Source : Sagesse-orthodoxe.fr

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Saints Pères des six premiers conciles

Dimanche 14 juillet 2024

La célébration de ce dimanche remonte au 16 juillet 518. Au départ, elle n’est que la célébration de la fête du concile de Chalcédoine.  En effet, après la mort de l’empereur monophysite Anastase et l’avènement de l’empereur orthodoxe Justin Ier, le peuple de Constantinople profita de la première apparition du nouveau souverain dans la Grande Eglise pour réclamer la destitution du patriarche Sévère d’Antioche & le rétablissement des actes du concile de Chalcédoine. Le patriarche Jean II de Constantinople proclama publiquement les décisions du concile de Chalcédoine le 15 juillet 518, et, à la demande du peuple, institua une fête solennelle le lendemain, 16 juillet 518, en l’honneur des pères du concile de Chalcédoine, auxquels on associa les saints pères des trois premiers conciles de Nicée, Constantinople & Ephèse. Plus tard, on y ajouta les 5ème et 6ème conciles œcuméniques, mais Nicée II eut sa célébration à part.

Pour mémoire, rappelons ici brièvement les sujets abordés par chacun des 6 premiers conciles œcuméniques :

1. Le premier concile de Nicée (325) condamne les erreurs d’Arius pour lequel le Christ est un demiurge, une créature intermédiaire entre Dieu et les hommes. Le concile rappelle l’incarnation de Dieu qui se fait homme en Jésus-Christ qui est fils de Dieu. Les pères rédigent un premier symbole de foi. Diverses questions de discipline ecclésiastiques sont aussi abordées, dont celle de la fixation de la date de Pâques.

 

2. Le premier concile de Constantinople (381) condamne les erreurs de Macédonius & des Pneumatomaques qui niaient la divinité de l’Esprit-Saint. Les pères complètent le symbole de foi du premier concile, symbole qui sera dit dès lors de “Nicée-Constantinople”. Il rappelle aussi la prééminence de l’évêque de Rome, celui de Constantinople étant second dans la hiérarchie d’honneur dans l’Eglise.

3. Le concile d’Ephèse (431) condamne les erreurs de Nestorius qui ne voyait dans le Christ aucune union de la nature divine avec la nature humaine, (pour lui, les deux natures étant séparées, Marie est simplement mère du Christ et ne peut donc être appelée Mère de Dieu). Le concile confirme l’appellation, ancienne & traditionnelle de “Mère de Dieu”.

 

4. Le concile de Chalcédoine (451) condamne les erreurs d’Eutychès & des monophysites pour qui la nature humaine du Christ a été écrasée par la nature divine et a été absorbée par la divinité. Le concile rappelle que le Christ est parfaitement & pleinement Dieu et parfaitement & pleinement homme : il est une seule personne en laquelle sont unies deux natures, unies entre elles “sans confusion ni changement, sans division ni séparation”.

 

5. Le second concile de Constantinople (553) condamne une seconde fois le nestorianisme, plus spécialement les écrits de Théodore de Mopsueste, de Théodoret de Cyr et d’Ibas d’Edesse (théologie dite des “trois chapitres”).

6. Le troisième concile de Constantinople (680-681) condamne la maladroite doctrine née du patriarche Serge Ier de Constantinople qui tentait de réconcilier les monophysites avec l’Eglise en prétendant qu’il y avait bien deux natures dans le Christ mais que seule la volonté divine s’y exprimait. Le concile rappelle que la volonté humaine fait partie de la nature humaine et que le Christ n’en a donc pas été privé.

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Image de Timothy Hales Bennett
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